Or, l’étude d’impact macro-économique conduite de manière indépendante par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) nous enseigne qu’aucun territoire ou filière n’a subi de conséquences négatives liées au CETA : +20% pour les exportations de fromages en 2018 ; +10,2% pour les exportations agroalimentaires françaises vers le Canada / baisse de moitié des importations. 🍇
📌 Du point de vue de la filière viticole
Comme nous l’enseigne la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et l’Europe avec de forts risques de rétorsions pesant sur les spiritueux, il apparaît préférable de poser un cadre de négociation serein comme c’est le cas avec le CETA pour éviter de déstabiliser certaines filières essentielles pour le dynamisme de notre territoire.
📌 Sur le plan environnemental
– Le CETA impose le respect des accords environnementaux dont fait partie l’Accord de Paris. 🌿
– Nous avons obtenu un véto climatique de la part de la Commission européenne des autorités canadiennes : un texte interprétatif de l’accord garantira que toutes les réglementations environnementales seront protégées des recours abusifs des entreprises multinationales🌱
📌 Sur le plan sanitaire
– Le CETA ne modifie pas la réglementation européenne relative aux farines animales : il restera interdit en UE d’importer des viandes de ruminants (dont bovins) issues d’animaux nourris avec des farines animales issues de ruminants. 🐄
– Sur les nouveaux OGM : ils continueront à être soumis aux obligations de la réglementation OGM : évaluation des risques, autorisation, traçabilité, étiquetage, surveillance.💉