Raphael GERARD 49 ans, Marié

Raphaël Gérard est né le 17 octobre 1968 à Cirey-sur Vezouze en Meurthe-et-Moselle d’un père mécanicien dans l’armée et d’une mère assistante de direction. Il grandit à Lorquin, en Moselle. En 1986, il obtient un baccalauréat d’économie au lycée Mangin de Sarrebourg et se rend à Paris pour entreprendre des études supérieures.

En 1992, il obtient son diplôme en Histoire de l’art à l’École du Louvre, avec une spécialité en iconographie antique et chrétienne, puis un an plus tard en Muséologie. Il rédige un mémoire sur la comédienne et philanthrope Rachel Boyer avec Céline Acker sous direction de Claudette Joannis.

Il début sa carrière professionnelle au sein du service scolarité de l’Ecole de Louvre où il participe à la mise en œuvre du test probatoire d’entrée en première année du premier cycle. En 1996, il rejoint la fonction publique territoriale en tant que responsable du Musée Robert Dubois-Corneau de Brunoy dans l’Essonne. Il y assure le commissariat de nombreuses expositions dont certaines consacrées aux arts du spectacle : « L’Illusion théâtrale, Talma et la réforme du costume de scène sous l’Empire » ; à la peinture du XIXe siècle : « Héro et Léandre, Charles Léandre et Maurice Eliot » ; ou à l’art contemporain : « Marino di Teana ».

En 2002, il prend la direction du Musée de Montmartre à Paris où il réalise plusieurs expositions importantes : « Russes ! » en 2003 ou une première rétrospective consacrée à Théophile Alexandre Steinlen en 2005. En 2006, il rejoint le groupe LVMH et la direction du patrimoine du malletier Louis Vuitton où il est en charge des expositions internationales. Il réalise ainsi de nombreux projets notamment en Asie comme la contribution au Pavillon France du groupe de luxe lors de l’Exposition Universelle de Shanghai avec le scénographe Benoît Munoz ou l’exposition « Voyage » au Musée national de Chine en 2011, scénographiée par Gérard Cholot. Il assure également le co-commissariat de l’exposition « Voyages en Capitale, Louis Vuitton et Paris » au Musée Carnavalet en 2010, mise en espace par Jean-Marc Gady.

En 2012, il vient s’installer dans le sud Charente-Maritime, à Lonzac, et devient responsable du patrimoine et de l’action culturelle de Jas Hennessy & Co.1Outre la préparation des célébrations du 250ème anniversaire de la Maison, il pilote également le projet de rénovation du circuit de visites et la publication d’un livre sur la maison de cognac avec l’auteur américain Glenn O’Brien et les maisons d’édition Rizzoli New York et Cassi Edition.

 


Évelyne DELAUNAY, 66 ans, mariée, quatre enfants

Originaire des Deux-Sèvres où ses parents étaient instituteurs et maire, habite les bords de l’estuaire, à Chenac-St Seurin d’Uzet, depuis plus de 15 ans.

Titulaire d’un DEA en Sciences sociales et économiques de l’Université Paris X, complété par un diplôme en didactique des langues et en espagnol, elle a été enseignante en français langue étrangère à Poitiers, Paris, le Caire (Egypte) et au Carel de Royan.

Par ailleurs dirigeante de sa propre société pendant 20 ans à Paris et à Chenac (clients : cadres dirigeants étrangers de grands groupes internationaux et d’ambassades), elle s’investit largement dans la vie du territoire depuis 12 ans, à travers des associations communales et intercommunales ou régionales (tourisme, culture et patrimoine).

Élue municipale et membre du Modem (dont elle est un temps la vice-présidente) de 2008 à 2011, maire-adjointe, déléguée communautaire, présidente du Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire (écoles des 4 communes de : Arces, Barzan, Chenac, Epargnes) et Candidate suppléante pour le Modem aux élections cantonales de 2008, elle demeure aujourd’hui entre autres, membre élue du Conseil de Développement de la Cara/Royan et membre du CA du Conservatoire de l’Estuaire basé à Blaye.

Initiatrice du projet de musée de St Seurin d’Uzet (histoire de l’esturgeon et du caviar de gironde) et présidente de l’association Patrimoine St Seurin d’Uzet saluée par un prix de l’Académie de Saintonge en 2015, « pour la contribution au développement du patrimoine lié à une ancienne activité régionale », et comme « exemple d’action culturelle rurale en Saintonge, autour de la vie de l’estuaire ».

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